L’ACDIC a enregistré les plus de 10 000 signatures de pétition qui affirment l’adhésion des Camerounais pour la promotion du riz camerounais.

L’ACTE 2 du plaidoyer pour le riz camerounais est à présent envisagé à l’ACDIC. Il aura plusieurs articulations:

- Porter la demande d’audience auprès du MINCOMMERCE, afin de lui présenter les doléances de la société civile, des consommateurs et des producteurs pour la promotion et la valorisation du riz local. Une liste d’inscription des Camerounais désireux d’accompagner l’ACDIC sera ouverte dans les prochains jours.

- Enquête sur la situation actuelle des 160 000 tonnes de riz paddy en souffrance à la SEMRY. Les magasins n’étant plus faciles d’accès.

- Analyse et position de l’ACDIC sur la demande des 1.400 milliards de FCFA faite par le MINEPAT (Un tiers du budget du Cameroun) pour produire en cinq ans un million de tonnes de riz marchand au lieu des 150 000 tonnes ces jours. Filouterie ou réalisme ?
- Rapport diagnostic de la SEMRY, un gouffre à budget. Le dernier éléphant blanc programmé pour mourir ? Fort probable.

- Enquête sur la gabegie qui entoure le riz Camerounais. A qui profite-t-elle ? Et les riziculteurs dans cette « Danse Bafia » ? Mange-t-on du riz d’un autre genre sur leurs dos ? 

Sont également à venir, les propositions de l’ACDIC pour sortir le Cameroun de cette dépendance sans cesse croissante au riz importé. En ACTE 3

On se souvient que cette campagne dénommée « Riz camerounais » avait été lancée sur les réseaux sociaux le 5 août 2019 et relayée par la presse nationale et internationale. Une pétition avait été lancée pour dire « Oui au déstockage de la SEMRY, oui à la production et à la consommation du riz local, oui à l’imposition d’un quota de riz local aux commerçants/importateurs ».

 

Campagne "Riz camerounais" sur le terrain...